Super édition, je vais avoir de la lecture et du contenu à regarder pour ce soir !
Très intéressant le fait de mettre des mots et des exemples sur cette théorie du perroquet.
J'ai toujours trouvé ça assez "étrange" (entre guillemets car l'être humain adore se mettre dans des cases) notre tendance à se dire "Je suis né telle date donc j'ai ce trait de caractères" (entre-autres).
Au final, on tourne en boucle sur ce trait de caractère qui devient une vérité.
Très très intéressant le propos sur les stéréotypes qui vient confirmer un sentiment personnel. Je discutais avec l'ami François Lamé à propos des archétypes de personnalité, et il me rappelait qu'il n'y avait aucune réalité psychologique ou neurologique dedans et que Junga avait été débunké depuis un moment. Certes, lui expliquais-je, mais à l'instar des clichés sur les prénoms ou les signes astro, les gens s'y confortent pas mal.
"C'est normal, je suis balance ascendant attachiante-fofolle archétype de l'amoureuse toxique".
Parce que ça rassure les gens d'être identifiables. Parce qu'ils ont cruellement besoin qu'on les identifie. Être hors des clous, c'est être anormal. Raté. Laissé à l'abandon.
C'est l'éternelle "garçon manqué" qui te dit ça : j'ai vécu toute ma jeunesse à entendre que j'étais défectueuse. J'en ai beaucoup souffert, tout en sachant une chose : ma définition dépend beaucoup des autres et importe... aux autres.
D'où la quantité de personne qui surjouent à une ère d'ultra-mise en scène et d'identification, peut-être...
Tout à fait d'accord, on prend ce qui nous intéresse pour renforcer une sentiment d'appartenance ou justement on accentue la différence pour pouvoir dire qu'on est différent. Ce qui revient infine à vouloir appartenir à l'équipe des "différents".
Super édition, je vais avoir de la lecture et du contenu à regarder pour ce soir !
Très intéressant le fait de mettre des mots et des exemples sur cette théorie du perroquet.
J'ai toujours trouvé ça assez "étrange" (entre guillemets car l'être humain adore se mettre dans des cases) notre tendance à se dire "Je suis né telle date donc j'ai ce trait de caractères" (entre-autres).
Au final, on tourne en boucle sur ce trait de caractère qui devient une vérité.
Merci !
Merci Maxime, ravi que ça te plaise 🤓
Très très intéressant le propos sur les stéréotypes qui vient confirmer un sentiment personnel. Je discutais avec l'ami François Lamé à propos des archétypes de personnalité, et il me rappelait qu'il n'y avait aucune réalité psychologique ou neurologique dedans et que Junga avait été débunké depuis un moment. Certes, lui expliquais-je, mais à l'instar des clichés sur les prénoms ou les signes astro, les gens s'y confortent pas mal.
"C'est normal, je suis balance ascendant attachiante-fofolle archétype de l'amoureuse toxique".
Parce que ça rassure les gens d'être identifiables. Parce qu'ils ont cruellement besoin qu'on les identifie. Être hors des clous, c'est être anormal. Raté. Laissé à l'abandon.
C'est l'éternelle "garçon manqué" qui te dit ça : j'ai vécu toute ma jeunesse à entendre que j'étais défectueuse. J'en ai beaucoup souffert, tout en sachant une chose : ma définition dépend beaucoup des autres et importe... aux autres.
D'où la quantité de personne qui surjouent à une ère d'ultra-mise en scène et d'identification, peut-être...
Tout à fait d'accord, on prend ce qui nous intéresse pour renforcer une sentiment d'appartenance ou justement on accentue la différence pour pouvoir dire qu'on est différent. Ce qui revient infine à vouloir appartenir à l'équipe des "différents".