😮 3 millions de vues avec une vidéo bof... - La GS #209
L'opportunité Linkedin Short, Brand Archétypes avec l'IA, Content Pillars, PMF, Lempire Story, Stratégie GTM et humour en marketing.
Cette semaine, je regardais mes stats LinkedIn depuis que j’ai commencé à poster des vidéos sur la plateforme.
Je me suis mis aux LinkedIn Shorts il y a 6 semaines, quand j’ai vu la nouvelle feature proposant un flux de découverte de vidéos verticales arriver.
Exactement comme YouTube short, LinkedIn intègre même dans le feed des espaces dédiés à la découverte de vidéos.
Pourtant, depuis des années, à chaque tentative de publication de vidéo, j’obtenais une portée dégueulasse. LinkedIn semblait ne pas souhaiter mettre en avant la vidéo, au profit du post texte classique qu’on connaît tous.
Mais avec cette volonté d'emboîter le pas sur les autres plateformes, je me suis douté qu’il y aurait du changement.
L’effort n’était pas grand pour moi, car je publie déjà les mêmes vidéos sur TikTok, Insta et YouTube short.
Résultat : c’est beaucoup plus impressionnant que ce que je pensais. Voyez-vous même 👇
😳 Oui vous avez bien vu !
3 millions d’impressions, avec une vidéo vraiment pas folle, qui avait fait 3,8k vues sur Insta et 4,3k sur TikTok.
Et cela s’explique très bien : il y a désormais une énorme disproportion entre la demande pour du contenu vidéo de qualité et l'offre disponible.
Très peu de créateurs produisent des vidéos courtes adaptées à la plateforme, donc il est beaucoup plus facile d’avoir du reach.
De plus, l’onglet vidéo “for you” n’est même pas encore disponible pour tout le monde.
🤓 L’opportunité de la décennie ?
Alors, au-delà de l’opportunité ponctuelle d’être parmi les premiers à bénéficier de ce nouveau paradigme sur LinkedIn, ce qui en soi devrait en motiver plus d’un, je dois souligner l’aspect exceptionnel de la situation à plus grande échelle.
Je suis dans la création de contenu depuis 2011, et déjà avant l’été, j’estimais que nous avions une opportunité unique de pouvoir produire du contenu similaire pour trois plateformes différentes (Insta, TikTok, YouTube).
C’était déjà du jamais vu.
Je rappelle qu’avant, il fallait créer un contenu natif pour chaque canal, ce qui était pénible.
Maintenant, LinkedIn s’ajoute à la liste. Pour les mêmes coûts de production, je suis présent sur quatre plateformes (sans compter Facebook Reels et Pinterest).
J’y vois une opportunité de Brand building énorme.
Avec une bonne fréquence, je peux répéter mon exposition dans le temps, en essayant de pousser les bons attributs, faire monter la confiance, et devenir “top of mind”.
Je ne pense effectivement pas qu’il faille utiliser ces vidéos verticales pour faire de la conversion directe. Mais par contre faire du brand building à moindre cout, oui.
Cela, couplé par la suite à des campagnes payantes de conversion qui retarget les audiences qui se sont engagées plusieurs fois avec ces contenus, et on a potentiellement un truc qui fait des étincelles.
Convaincu ?
Cliquez ci-dessous pour tout comprendre sur les Linkedin Shorts et comment vous lancer 🇬🇧 👇
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🤓 Discuter avec les archétypes
Vous vous rappelez des 12 Brand Archétypes ?
Ces archétypes caricaturaux qui personnifient 12 marques types.
Eh bien, Arek Dvornechuck, spécialiste en branding, a créé un outil IA sympa pour les faire parler 👇
Alors pourquoi faire, allez-vous me dire ?
Eh bien, si vous souhaitez utiliser un brand archetype pour votre branding, vous pouvez, avec son aide, revoir votre stratégie, votre tone of voice, les attributs à mettre en avant, etc. Le tout en fonction de votre situation 😮
Cliquez sur l'image pour accéder à l’explication complète d’Arek 🇬🇧 ⬇
🤓 Dans la rubrique "Pêle-mêle"
Comment s’articule une stratégie de contenu ? Bon, normalement, c’est un peu complexe à expliquer, mais voici un exemple de structure simplifiée par Alex Garcia. Tout part des Content pillars, puis on a les Parent Topics, et enfin les formats. Efficace et graphique, vous ne pourrez plus dire “je n’ai pas d’idées”.
➡️ Lire le post
10 idées peu communes sur le Product Market Fit.
Le problème avec la stratégie Freemium.
L’histoire de Lempire et de son CEO Guillaume Moubeche est un exemple que je prends souvent pour expliquer l’articulation entre les différents éléments d’un écosystème de marque (produits payants, gratuits, outils, médias, formation, personal brand, etc.) formant des mini AARRRs et alimentant une croissance globale.
Retour en détail sur l’histoire bootstrap de cet empire par Aakash Gupta, de la newsletter Product Growth.🇬🇧 ⬇️
🎯 Les 12 types de stratégie GTM
Il existerait 12 types de stratégie Go-To-Market.
Voilà un article fort passionnant qui les décrit une par une en prenant 100 exemples, 100 licornes pour être plus précis.
Pour un marché "High-Intent Customers", c’est-à-dire lorsque les gens savent déjà qu'ils ont besoin d'un produit comme le vôtre.
Pour un marché "Low-Intent Customers", c’est-à-dire lorsque les gens n'ont pas encore pris conscience qu'ils ont besoin de vous.
Ce sont deux cas de figure pour lesquels on est gratifié d'un arbre de décision.
Cliquez ci-dessous pour y accéder 🇬🇧 ⬇
🧠 Humour et marketing
Au départ, il y a le livre d'Antonio Damasio L'Erreur de Descartes en 1994. On y apprend que la raison et les émotions ne sont pas séparées.
Même toute prise de décision commence par une émotion, que l'on essaie par la suite de rationaliser.
En tant que marketeur, on doit bien sûr fournir tous les arguments raisonnables pour justifier la décision d'achat, on doit même essayer d'accentuer la motivation, mais ce n'est pas tout.
Il faut avant tout réussir à toucher les émotions.
Joie, tristesse, colère, peur…
Cela fait donc partie de notre travail de savoir comment déclencher ces émotions.
Parmi ces émotions, une, un peu casse-gueule, est régulièrement tentée, mais pas toujours avec succès : le rire.
Cette semaine, j'ai découvert une interview très intéressante de France Culture qui explique la mécanique du rire.
Il y a d'abord 4 mécaniques universelles :
Le rire de dégradation : un rire de contraste, quand un grand est ramené au petit.
Le rire de prétention : quand un petit est traité comme un grand.
Le rire de profanation : quand le sacré est profané.
Le rire de suspension des automatismes : quand un processus normal "déconne".
Pour plus d'efficacité, il faut de l'incarnation pour créer plus d'empathie avec l'audience.
C'est là que le sujet devient sociologique, car on finit par rire en lien avec son appartenance culturelle et sociale.
On rit en connivence de groupes, avec des références culturelles et sociales tacites.
Le rire est donc lié à l'appartenance à un groupe.
La manière dont vous essayez d'être drôle ne touchera donc qu'une partie spécifique de l'audience.
L'humour en marketing est un sujet sérieux finalement 🤓
Cliquez sur l'image pour en savoir plus 🇫🇷 ⬇
Keep it curieux ! 🤓
— Yann