🪩 Hier, un DJ m'a sauvé la vie... - La GS #202

Business des boites de nuit, Product Led Sales, Reverse Lead Magnet, ROI long terme ou court terme, A/B test, et fausses pubs.

Cette semaine, on m’a invité à poursuivre une soirée dans un club 🕺.

J’ai décliné gentiment 🤓 (Pourquoi m’infliger ça ?).

Comme la plupart des garçons, cela ne m’a jamais vraiment amusé d’aller en boîte.

Plus jeune, j’y allais d’abord parce que d’autres y allaient, donc par conformisme.

Mais surtout, j’y allais pour « les meufs », cliché ambulant que j’étais.

L’objectif numéro 1, plus ou moins avouable/conscient de la gent masculine, quoi qu’ils en disent.

L’essor des applications de rencontre pourrait donc en partie expliquer la lente disparition de ces établissements, décennie après décennie.

Par exemple, la France a perdu 70% de ces boites de nuit depuis les années 80.

Mais si la santé économique des boites est tendanciellement très fragile, les survivantes se mènent une guerre sans merci pour le contrôle du marché.

Je me suis un peu penché sur le sujet, et

figurez-vous qu’il s’agit d’une guerre Growth Marketing 🧐

Tout d’abord, il faut comprendre que, dans une boîte, il existe une double logique de densité critique.

La première est la même que dans un restaurant. Personne n’a envie d’aller dans une boîte où il n’y a personne. Il doit y avoir un volume minimum, et les gens présents doivent donner l’impression de s’éclater. La perception de cette énergie est extrêmement importante.

Ce volume constitue la densité critique nécessaire pour ne pas dégrader l’expérience utilisateur.

Chaque business a une densité critique ; si vous ne maitrisez pas la vôtre, cliquez là 👇

Seulement, pour faire marcher une boîte, ce n’est pas suffisant.

Pour la même raison qui m’amenait en boîte auparavant, il existe une deuxième densité critique à respecter : la densité critique féminine.

Comme il est mentionné dans la vidéo sur laquelle je suis tombé :

“S'il y a des femmes, il y aura des hommes, et s'il y a de jolies femmes, il y aura des hommes avec de l’argent qui se livreront bataille pour attirer leur attention.

Le club fournit la plateforme pour cela.”

Dans cette vidéo, qui est loin de dépeindre un monde idéal, on découvre l’existence du rôle de « promoter ».

Je ne le connaissais pas du tout 🤔

On a en fait affaire à un growth marketer qui optimise le modèle AARRR de son réseau de « femmes » et est payé à la performance par les clubs.

Acquisition : Strat de contenu avec des séquences des soirées, création de profils sur toutes les applications de rencontre qui matchent automatiquement pour attirer dans le réseau via des scripts de messages, etc.

Activation : Il doit offrir la meilleure première expérience possible : carré VIP, boissons gratuites, protection contre les importuns, opportunités de rencontrer des stars en showcase, etc.

Rétention : Si l’expérience a été positive, les filles passeront par lui pour la prochaine soirée.

Referral (Recommandation) : bouche-à-oreille, UGC sur les réseaux sociaux, etc.

Revenue : Faire indirectement en sorte que le maximum de clients masculins paient des bouteilles et des tables pour valoriser sa prestation et, par conséquent, son cachet.

Certains promoters construisent une marque autour de leur nom pour la rétention et le referral, tandis que d’autres sont plus axés sur l’acquisition, se concentrant sur les filles de passage dans la ville.

Dans tous les cas, il s’agit clairement d’un système un peu sale, où les femmes sont utilisées comme appâts pour des benets cherchant à jouer au « status game » 🍾 en payant des tables et des bouteilles pour se montrer.

Mais la mécanique reste fascinante, basée sur la psychologie et opérée par des adeptes du modèle AARRR, bien meilleurs que la plupart des marketeurs que je rencontre.

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🤓 Product Led Sales

Vous connaissez probablement le PLG (Product-Led Growth), que l'on a souvent opposé à la vente plus classique avec des commerciaux, qui récupèrent des leads générés par le marketing et les concluent lors d’un rendez-vous.

Il y a eu une sorte d’injonction à choisir un système, et la hype a poussé nombre de boîtes à passer au tout PLG. Cela signifie un usage en self-service, où l'utilisateur s'active, s'engage avec le produit et va jusqu’à la monétisation sans l’intervention d’un commercial.

Désormais, le Product-Led Sales (PLS) fusionne les deux approches. Le bon article d’Elena Verna explore cette question en détail et explique comment se lancer dans un contexte B2B SaaS.

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🤓 Dans la rubrique "Pêle-mêle"

Découvrez le Reverse Lead Magnet pour une newsletter, c’est malin. Je vais copier la technique je pense.

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On y est, maintenant quand vous mentionnez « IA » pour parler de votre produit, ça fait fuir les gens.

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À la fin du mois de juin, Nike a perdu 25 milliards de dollars de capitalisation boursière en une journée. La cause ? Une stratégie ambitieuse de passer en tout digital. Explication :

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Une vidéo intéressante de Théo Lion sur la différence entre ROI long terme et court terme. Il n’est pas juste question ici de ROI monétaire, mais d'une réflexion globale à intégrer à vos stratégies business et perso en 4 points. Dans quelle bataille vous lancer ? Quantité VS Qualité ? Gestion des problèmes en fonction des objectifs ? Capter la valeur ou la créer ?

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🫨 Tkt, on va faire des A/B test…

Bon alors, le meilleur moyen de faire du growth correctement, ce n’est pas d’attendre les idées de génie, mais de se tenir à un process d’itération.

Le Growth Hacking Process avec un backlog d’idées à expérimenter, etc.

Pas mal de ces tests seront des A/B tests.

Problème : entre autres pièges, pour que ces tests soient concluants, il faut du volume.

Or, c’est justement pour avoir plus de volume que vous vouliez faire des tests au départ, vous me suivez ?

Voilà le guide parfait à suivre pour augmenter sa puissance d’expérimentation dans toutes les situations, y compris quand vous manquez de volume d’utilisateurs.

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🎣 La pêche aux gros

Je suppose que, comme moi, vous avez déjà vu passer ce genre de pub pour jeu mobile 📱 ?

Des campagnes massives de pub ont poussé le jeu Evony à 100 millions de downloads.

Seulement, le truc, c’est que le jeu qui est montré n’est pas vraiment le jeu auquel vous allez jouer après le téléchargement.

Alors bien sûr, la grande majorité va le désinstaller, déçue.

Une petite partie va y jouer quand même, et une petite partie de cette petite partie va dépenser un peu d’argent, et une petite partie de cette petite partie de cette petite partie va dépenser un max d’argent.

C’est eux que l’app recherche : les Wales, c’est à dire les baleines.

Un terme qui désigne la minorité de joueurs addicts qui claquent des fortunes.

C’est donc une histoire de volume d’Acquisition pour cette app.

Dans le tas, il y aura les utilisateurs recherchés.

Peu importe si le taux de conversion final dans le funnel est naze par rapport à une campagne de pub Meta Ads plus classique.

C’est un important rappel, car il m’arrive de temps en temps de ne pas avoir l’esprit assez ouvert pour rester concentré sur l’optimisation de l’objectif.

En acquisition, on a souvent tendance à se conformer aux campagnes à succès que l’on a menées par le passé, et à éviter inconsciemment toutes les actions qui nous en éloigneraient.

Je vous laisse découvrir la suite de la brillante stratégie d’Evony, qui relève tout de même de la flibusterie, avec les tests de faux jeux pour optimiser le volume d’installation 😆.

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