😩 Cette arme non exploitée... - La GS #197
La puissance du son, PLG = Bullshit, l'erreur d'Inoxtag, vanity & clarity metrics, Shubbam Sharma le looser
Cette semaine, j'ai regardé un film avec Vince Vaughn qui s'appelle "Le dilemme", et c'était pas ouf 😒.
On a tous nos "feel good" acteurs comme ça, qu'on aime bien voir même si les films sont nazes.
Ça marche aussi avec Ben Stiller.
Derrière ce "buddy movie", il y a une idée assez originale pour l'année de sortie : 2011.
Les personnages de Vince Vaughn et Kevin James gèrent une boîte de design automobile, et doivent faire une proposition de prototype de voiture "éco-friendly" à la marque Dodge.
LA feature qui doit tout changer est le bruit du moteur.
Une voiture électrique ça ne fait pas de bruit normalement, mais c'est chiant, aseptisé.
Dodge est une marque de voiture historique US qui vient tout droit du passé, d'un monde analogique et mécanique.
LE roadster est une sportive, avec son bruit à réveiller les habitants de la rue et son odeur d'huile de vidange.
Si désormais l'expérience de conduite s'apparente à une voiture de golf, on détruit l'héritage de 100 ans de brand-building émotionnel.
Ils vont donc créer un faux bruit de moteur à essence 🤓
Pour que l'acheteur puisse retrouver ce "gut feeling" '(cette impression de polluer à fond 😆).
De la même manière que des visuels renvoient immédiatement à des associations d'idées dans notre cerveau, les autres sens comme l'odorat, le goût et l'ouïe ont ce pouvoir de reconnecter avec des émotions passées, ainsi que d'en créer de nouvelles.
J'appelle ça les canaux émotionnels et cela se passe en 2 phases.
➡️ Premièrement, il y a la phase de construction du canal.
Une première exposition de l'association puis sa répétition finit par créer de manière pérenne le canal émotionnel entre un attribut visuel, une odeur, un son et un "gut feeling", une émotion donc.
➡️ Puis, une fois le canal établi, ré-exposer l'attribut permet de rappeler cette émotion. Des madeleines de Proust en somme.
Le truc, c'est qu'on est surexposé tous les jours aux attributs visuels, et la puissance des émotions associées est beaucoup plus modérée.
Par contre, les autres sens sont tellement peu utilisés que leur puissance en termes de branding est beaucoup plus impressionnante.
Enfin, quand je dis peu utilisés, je fais référence à l'immense majorité des marketeurs.
D'autres ont décidé d'utiliser tous les canaux qu'ils ont à disposition pour communiquer.
Le branding étant un "gut feeling" au sujet d'une marque, ce serait con de se priver des moyens de le rappeler.
La puissance du son est particulièrement travaillée, le branding audio, aussi appelé le "Sonic branding".
L'expérience utilisateur audio impacte indéniablement la perception de la marque, l'identité de la marque, ses valeurs...
Et influence notre comportement.
Même juste dans le choix des musiques d'une vidéo, on peut rappeler toutes sortes d'attributs.
C'est le moment de s'attarder sur la puissance du son avec cette conférence de Steve Keller.
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🧐 Tout ça c'est des conneries...
Cette semaine j'ai aussi écouté un épisode du podcast de Louis Grenier "Every one hates marketers"🎙️.
Il invitait Leah Tharin, celle qui avec Elena Verna, tient le haut du pavé sur le sujet Product Led Growth.
C'est un terme récent, mais les pratiques ne sont pas nouvelles puisqu'il s'agit d'optimiser un type de modèle AARRR particulier, qui place l'activation avant le paiement, un usage self-service qui va jusqu'au moment où l'utilisateur a compris la valeur du produit pour lui.
Moi, j'ai rien contre le PLG, si ça permet d'éclairer sous un autre jour le modèle AARRR et la vision transverse de l'expérience utilisateur, ça me va.
Par contre, Louis Grenier, ça le saoule ces acronymes, pour lui c'est du bullshit de marketeur et il est bien décidé à en parler à Lea Tharin 😆.
💎 Pépite de l'épisode : Lea Tharin qui explique quoi choisir entre Product Led Growth et Sales Led Growth avec une analogie des jeux de société👌.
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🤓 Dans la rubrique "Pêle-mêle"
Quand j'ai découvert le Growth Hacking en 2013, c'est ce genre de truc que je cherchais. Des hacks limite illégaux (voire complètement), pour faire grossir sa startup, "parce qu'on est des pirates t'as vu".
À l'heure où je vous parle, je suis toujours blacklisté par Leboncoin, je ne peux pas poster une annonce.
Voilà une liste de 13 hacks illégaux qui ont lancé les plus grosses boîtes numériques.
Normalement, vous connaissez déjà le Framing Effect, mais repassons ensemble sur la liste de tous les types de frames pour voir si vous ne pourriez pas en utiliser pour votre business ?
Des idées rigolotes à tester dans vos cold emails 🤓
L'AB test est arrivé sur Youtube et c'est un Game Changer. Sylvain "el profesor" Lepoutre fait le point sur cette feature, comment elle s'inscrit dans l'évolution de Youtube, et comment elle va faire et défaire des carrières.
On y apprend notamment qu'Inoxtag efile un mauvais coton en ne maximisant pas cette option.
Preuve par l'exemple, la vidéo a été lancée avec 3 versions de miniatures différentes.
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🤨 Déso, mais c'est des vanity metrics ça
D'après Lloyd Tabb, il existe deux sortes de metrics :
➡️ Les vanity metrics : données superficielles qui semblent bonnes sur le papier mais n'aident pas à la croissance à long terme.
➡️ Les clarity metrics : données exploitables, qui prédisent le comportement futur et favorisent le succès durable de l'entreprise.
Les vanity metrics ne se limitent pas à celles que vous pensez.
Cela concerne tous les résultats, les objectifs qu'on ne peut pas optimiser directement car on n'a pas la main dessus.
Il s'agit d'Outputs, hors c'est sur les inputs qu'on peut jouer.
Exemples : Daily active users, croissance du chiffre d'affaires.
Mise en lumière des bonnes clarity metrics à optimiser selon les secteurs d'activité.
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👎 Quel looser
Shubham Sharma a déjà raté son année 2024, il n'atteindra jamais les objectifs qu'il s'était fixés en début d'année.
Rare de voir ce genre de contenu introspectif sur les coulisses d'une activité.
Ici, on ne maquille pas le storytelling en transformant les échecs en "learnings" pour performer toujours plus.
On va plus loin en se posant la question de notre définition de la performance et de nos objectifs réels.
Je me reconnais bien sûr beaucoup en lui, car je ne suis moi non plus pas attiré par la performance pour la performance dans mon activité professionnelle.
Pour moi, la manière est bien plus importante que le résultat, et celle-ci doit s'accorder avec ma vision de la vie.
Encore faut-il avoir compris sa propre nature, avoir défini ce qu'on veut, ce avec quoi on est d'accord ou non.
La pire chose à faire est de se calquer sur ce que font les autres, d'adopter leur vision de la vie par conformisme et de finir par courir après des objectifs qui ne sont pas les nôtres.
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