🛣️ Êtes-vous prêt à prendre ce tournant ?... - La GS #196
Prix discriminatoires, inflation par IA, CAC Payback, Netflix en Inde, la stratégie de Porsche, Marketing Warfare, et le mec qui _____
Depuis la nuit des temps, quand on avait besoin d'acheter ou de troquer quelque chose, on allait voir des marchands.
Ces derniers, en fonction de la demande, de notre tête, de nos fringues, essayaient d'estimer le maximum qu'ils pourraient obtenir de nous 🧐.
Que ce soit en moutons 🐑 ou en pièces de bronze 🪙 .
C'est finalement assez récent que des prix sont affichés.
Depuis l'arrivée des grands magasins comme "Le Bon Marché" par le couple Boucicaut, ou John Wanamaker outre-Atlantique, et l'invention qui a tout changé : l'étiquette de prix.
On a tellement l'habitude des prix fixes que lorsque l'on retombe sur ce genre de pratique, on trouve cela injuste.
Si vous avez voyagé dans le monde, vous savez que rien que prendre un taxi renvoie immédiatement à ce paradigme ancestral.
Selon mon expérience (avec ma tête de gringo), laisser mon entourage local négocier avec le taxi pendant que je suis caché derrière un mur suffit largement au Pérou 🇵🇪pour obtenir le meilleur prix possible.
Par contre, si vous êtes au Caire en Égypte 🇪🇬, cela ne suffira pas.
Avec des locaux ou pas, si vous ne faites pas confirmer le prix toutes les cinq minutes par le chauffeur pendant le trajet, le prix risque de gonfler à l'arrivée.
Avec nos standards occidentaux, on a tendance à penser que ce n'est pas juste.
Donc, la pratique est moins visible qu'avant dans nos sociétés, MAIS elle n'a pourtant pas disparu.
Ne pas optimiser la marge que l'on aurait pu obtenir de vous n'est pas quelque chose que les entreprises sont prêtes à abandonner.
Cela s'appelle :
Laisser de l'argent sur la table
Par conséquent, la pratique existe toujours du moment qu'elle n'est pas aussi évidente à l'œil nu.
➡️ Payer 5 € une bouteille d'eau dans un aéroport relève exactement de la même pratique.
➡️ Le même article dans un quartier riche ou dans un quartier pauvre ne sera pas au même prix.
C'est l'objet de cette excellente vidéo qui évoque le concept de Discriminatory Pricing 👇
Maximiser les profits en optimisant cette marge est donc un numéro d'équilibriste, car la seule contrainte pour que ce soit acceptable, c'est que le client ne voie pas quelqu'un payer moins juste à côté pour le même service.
La consommation en ligne a ouvert la boîte de Pandore, à cause d'une chose très simple : la densité critique d'une expérience.
Il s'agit du volume nécessaire d'utilisateurs pour qu'une expérience soit optimale.
Pour jouer au basket, il faut être au moins six pour faire un 3x3, mais sur internet, si on est seul, cela suffit.
Ce qui veut dire qu'on ne peut pas savoir quel prix est proposé aux autres utilisateurs.
C'est l'asymétrie de l'information 🤨
Cette opportunité d'optimisation de revenus était exploitée, mais pas à fond jusque-là.
➡️ On connaît la technique du prix du billet d'avion qui augmente à mesure qu'on revient sur le site.
➡️ On sait que le prix d'une chambre d'hôtel sur Booking n'est pas le même si on est sur mobile ou sur desktop.
➡️ Un prix différent si vous êtes sur Mac ou sur Windows.
Et puis un truc est venu changer la donne dans ce qui est acceptable : les algorithmes.
Quand je suis sur Uber 🚗, le prix fluctue constamment pour essayer de me prendre le maximum d'argent pour une course.
C'est principalement en fonction de la demande et de l'offre en chauffeurs.
On le sait, mais c'est un algo, donc c'est acceptable 👍.
On visualise très bien que dorénavant des IA vont prendre en considération l'offre, la demande, votre "profil de solvabilité", votre localisation, votre appareil, vos cookies de navigation, etc.
Il semble que nous soyons entrés dans l'ère des prix dynamiques.
Touchant tous les secteurs, jusqu'aux loyers des appartements et les assurances santé.
Un modèle qui, se généralisant, entretient par design l'inflation.
Il s'agit là d'une tendance de fond, qu'on peut voir positive ou négative, mais qu'on ne peut ignorer si l'on s'intéresse à l'optimisation des revenus.
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📣 Instant promo
Besoin d'aide pour faire grossir votre activité ? J'ai des solutions à vous proposer 👇
🧐 Vous êtes dans quelle case vous ?
Le business que l'on essai d'optimiser, dispose par nature d'avantages et d'inconvénients.
Indépendamment de nos efforts et de nos compétences, il est plus ou moins facile de faire grossir une boite en fonction des attributs intrinsec de l'activité.
Vous connaissiez le ratio LVT / CAC ?
C'est à dire l'indicateur de bonne santé de votre business qui calcule le rapport entre la LVT (ce que vous rapporte un client sur le long terme) et le cout d'acquisition.
NB : Si votre ratio est 3, vous êtes sexy. Si c'est 0,8, vous allez fermer boutique bientôt.
Vous connaissez la Payback period (aussi appelé CAC period)?
C'est à dire le temps qu'il faut pour récupérer au moins le montant du CAC
Voilà un article qui propose une manière d'associer les 2 infos et de classer les business en conséquence.
Malheur à vous si vous tombez dans la mauvaise case.
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🤓 Dans la rubrique "Pêle-mêle"
Les promotions fonctionnent mieux lorsque l'achat est un plaisir un peu coupable. Et on comprend bien pourquoi. La prise de décision d'achat est régie par le framework ELMR (Émotion, Logique, Motivation, Récompense). On cherche les arguments logiques pour justifier l'émotion. Donc, si j'ai eu envie d'acheter une boîte de Kinder en passant devant, c'est la promotion qui prend alors le rôle de justification.
Comment Netflix a réussi à choper 6,5 millions d'utilisateurs payants en se lançant en Inde ? Alors que, dixit l'auteure de ce blogpost : "c'est un pays de radins" ?
Comment vendre régulièrement de nouveaux modèles de Porsche 911 à une clientèle fétichiste qui n'aime pas le changement et qui est très attachée aux attributs de branding du modèle ?
La marque iconique a trouvé la solution, et c'est brillant.
C'est la stratégie du ".1 et .2", ou plus communément appelée dans d'autres industries la "Staircase approach".
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🤨 Le marketing, c'est la guerre
C'est même le Marketing Warfare, du nom du concept développé par Al Ries et Jack Trout dans les années 1980.
L'analogie avec la guerre permanente induit de développer une stratégie spécifique en fonction de son positionnement sur le marché :
Stratégie Défensive : Utilisée par les leaders du marché pour protéger leur position. Cela inclut la protection de leur marché principal et l'innovation continue pour rester en tête.
Stratégie Offensive : Utilisée par les challengers pour attaquer les leaders du marché. Cela implique de cibler les points faibles du leader et d'utiliser des campagnes de marketing agressives.
Stratégie de Flanc : Utilisée pour attaquer les zones faibles ou non défendues du marché. Cela implique de trouver des segments de marché négligés par les concurrents.
Stratégie de Guérilla : Utilisée par les petites entreprises ou celles qui se concentrent sur des niches spécifiques. Cela inclut des tactiques de marketing peu coûteuses mais très ciblées.
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🔥 Le mec/la meuf qui ______
C'est le chemin le plus court pour réussir sur les réseaux sociaux.
Réussir à être identifié comme le mec ou la meuf qui____
Ce _____, c'est votre truc, ce par quoi vous êtes facilement identifiable, mémorable, reconnaissable immédiatement.
C'est ce qu'a fait Daniel Dalen pour faire décoller sa stratégie de contenu.
Son truc, c'est "POV". Cela donne un format, une contrainte à tous ses contenus.
Toutes ses vidéos YouTube vlog sont brandées "pov", sur ses posts Insta, rien n'est publié si ce n'est pas "pov", comme sur ses posts Twitter qui commencent par "pov :".
Et même dans sa communauté Skool, quand il prend la parole, il commence ses phrases par "pov : j'ai fait ça..."
En faisant cela, on s'assure également de proposer toujours une expérience familière et cohérente à l'audience cible.
Quand vous tombez sur une vidéo type vlog "Dans ma vie d'entrepreneur à succès", habituellement vous êtes incapable de faire la différence entre infopreneur 1 ou infopreneur 7 (les noms ont été changés dans un souci de confidentialité).
Aucune différence sur la forme, les mêmes plans cheezy, les mêmes montages, les mêmes façons de filmer Dubaï.
Ici, Daniel Dalen s'impose une charte visuelle, de la même façon qu'on a une charte graphique sur un site internet, pour que la perception de la marque et la navigation ne ressemblent pas à tous les autres sites internet.
Et il a encore plein de pratiques super malines à dupliquer.
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